Le Ghassoul, une argile enracinée dans la tradition

L’opération de préparation consistait en la macération pendant tout une nuit du ghassoul brut dans de l’eau additionnée de plusieurs essences, notamment des fleurs d’oranger et du myrte, en vue de le faire bien gonfler grace aux sels minéraux qu’il renferme. La matière ainsi obtenue (une sorte de boue liquide) était passée au tamis, décantée et ensuite malaxée à la main telle une pate à pain et ce, en vue d’éliminer toute impureté et saleté. Ainsi nettoyé et parfumé, le rassoul était étendu sur des toles propres, loin des poussières, pour le faire sécher au soleil.
Ce produit 100% naturel et biologique demeure l’élément incontournable pour tous les préparatifs du hammam.
Depuis la nuit des temps, les marocaines se rendent au hammam et pratiquent des rituels de beauté et de soin du corps : elles se lavent, se frictionnent, se massent et s’hydratent corps, visage et cheveux à l’aide de produits traditionnels dont on découvre aujourd’hui les bienfaits en Occident.
Savon noir, huile d’argan, gant Kessa et bien sûr ghassoul… se cotoient dans une atmosphère chaude et douce entièrement dédiée à la beauté et au bien-être.

Le ghassoul est ainsi devenu un besoin essentiel et un soin incontournable pour la beauté de toutes les femmes, qu’elles soient jeunes ou âgées. Dans la tradition Fassie, le rhassoul faisait également partie des offrandes faites à la marièe par la famille du fiancé, au meme titre que le henné, les dattes et le lait, le jour de la conclusion de l’acte de mariage.

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